Une ampoule de la caserne des pompiers de Livermore a brillé près d’un million d’heures, soit plus d’un siècle, ce qui montre qu’on savait déjà il y a un siècle produire des lampes bien plus durables que les 1 000 heures ensuite choisies comme norme par les fabricants du Cartel de Phoebus et leurs successeurs.
L’ampoule à incandescence classique semble avoir été le premier objet massivement et mondialement concerné par l’Obsolescence Programmée !
L’obsolescence programmée (aussi appelée « désuétude planifiée ») consiste à créer un bien en prévoyant sa date de désuétude. Par ce procédé, des fabricants conçoivent des objets dont la durée de vie commerciale (mais pas nécessairement la durée de vie technique) est délibérément courte.
Du coup le consommateur sera obligé de remplacer rapidement ses produits, et donc, acheter des nouvelles marchandises !
Nombreux constructeurs de véhicules, de jouets, d’appareils électroménagers, d’ordinateur et de leurs périphériques, d’appareils numérique ou domestiques et d’autres appareils requérant l’utilisation d’une recharge quelconque, ont particulièrement utilisées cette technique de désuétude planifiée !
L’obsolescence par péremption, l’obsolescence indirecte, l’obsolescence par notification, l’obsolescence par incompatibilité, ou l’obsolescence esthétique reposent sur deux principes fondamentaux :
Le fabricant doit être en situation de monopole ou d’oligopole.
La durée de vie programmée de l’appareil doit rester secrète.
Cependant, il existe des exceptions. Dans certains cas on est conscient de la durée de vie limitée et on dispose de plus d’une offre concurrentielle ! Et acheter un produit « Jetable » est un bon choix économique si l’on fait abstraction des coûts externes (déchets, épuisement des ressources naturelles, transport).
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